Je ne suis pas d’accord, c’est vachement plus compliqué que ça.
- Le travail produit a une valeur basée sur ce que ça apporte à une entreprise
- Le mec qui fait le boulot a aussi une valeur basé sur la rareté du profil
Si les deux sont en concordance tout va bien, si il y a une grosse divergence, ca commence a devenir problématique. Aujourd’hui, l’équilibre est délicat.
Donc déjà , on trouve des monkeys comédiens qui réclament des lingots d’or au lieu de réclamer des cacahuètes. C’est parfois facile a démasquer, parfois plus délicat. Voila une anecdote lors de l’entretient téléphonique avec un profil, facile à démasquer:
Le mec se présente en annonçant qu’il est exploitant dans une grosse boutique, qu’il en a marre d’appliquer les procédures d’exploitation faites par les ingénieurs d’études et qu’il aimerait lui même avoir un boulot dans la conception, c’est pourquoi il postule. Il réclame 65k. Question: qu’a tu fait pour apprendre le métier de l’ingénierie ? Réponse: rien, j’attend d’avoir un contrat… lol
Après, lorsque l’on commence à négocier des salaire élevés, on s’attend a de l’autonomie, de l’anticipation, de la prise de décision dans une certaine mesure et de la responsabilité. Le problème, c’est que beaucoup des personnes qui obtiennent ces salaires élevé n’ont pas ces skills. Le salaire est simplement justifié par la rareté du profil.
Dernier point, je pense que c’est mauvais pour un postulant de profiter de la rareté du profil pour avoir un salaire élevé. Tout simplement car les écoles forment de plus en plus de profil et cette rareté ne durera pas. Le mec qui est sur-payé se retrouvera coincé dans une boutique, car tous les postes qu’on lui offrira par la suite seront moins bien rémunérés.