Jean louis, ingé système et un peu réseau et… un peu tout en fait
Ça fait plus de 20 ans que je bosse dans l’informatique, avec un passage dans le privé en infogérance, puis dans le public, dans des labos de recherche, un milieu de passionnés.
C’est un contexte très particulier, l’organisation du travail y est très différente de ce que l’on peut trouver dans pas mal de boites, la pression est faible, et les échanges avec les chercheurs sont passionnants et très enrichissants.
Au boulot, toute la micro équipe dans laquelle je suis, touche à absolument tout :
Du support utilisateur trivial à plus complexe, de la gestion de parc, du réseau niveau 2, mais aussi quelques petites choses sur une très grosse infra en SDN, de la gestion de datacentre, on commande et on racke des serveurs, on les gère, on gère aussi de clusters HPC et GPU et plein d’autres choses encore qui font que le quotidien n’est jamais monotone.
Il ne se passe pas une semaine sans qu’on vienne nous voir pour une demande… surprenante, dans le bon sens du terme.
Chez nous tout est on premise ou hébergé dans la communauté enseignement recherche. Si on veut faire du cloud, il faut souvent se monter l’infra de A à Z (pour plein de raisons). Et puis bon faut pas se le cacher, c’est un repaire de barbus libristes.
Par contre, c’est un monde ou les structures sont très morcelés, mais avec une vraie entraide entre informaticiens. C’est en général quand les enjeux deviennent politiques, dans les étages supérieurs, que la cacophonie commence
Et le devops dans tout ça. Déjà j’ai adoré les podcasts des compagnons du devops et le live coding. Ils m’ont permis de comprendre le vocabulaire très particulier qui n’a pas cours chez nous (dev frontend et backend, devops, sysops, et encore moins finops), et de voir des méthodes de travail que je n’ai jamais apprise.
Bref, je me rends compte que tel un M. jourdain, on faisait un peu de devops sans le savoir, mais qu’on ne s’y prenait pas forcement bien. Faire partie des compagnons du devops, va permettre d’améliorer mes pratiques et de mieux comprendre les techniques et infrastructures liées.
Voilà c’est sans doute un peu long, mais comme ça vous pourrez comprendre le pourquoi les questions bizarres, parfois franchement naïves que je pourrais poser.